TRANSHUMANCE / INALP

Spectaculaire trio au Centre Dürrenmatt pour le deuxième concert « Résonance09 » qui réunit Luzia Hürzeler, vidéaste, Béatrice Graf, percussionniste et Rudi van der Merwe, danseur.

Val Pagaille, le Tunnel, Labyrinthe – l’œuvre littéraire de Friedrich Dürrenmatt comme source d’inspiration et un séjour en résidence au Centre Dürrenmatt ont nourrit l’imaginaire de Luzia Hürzeler, Béatrice Graf et Rudi van der Merwe qui vont questionner "l’ordre établi".

Enthousiasmés par le nouveau concept pluridisciplinaire « Résonances », le trio travaille pour la première fois ensemble et se produira en "première" le dimanche 30 août.

Pour chacun des artistes, c’est la découverte de l’univers de l’autre et le résultat de cette confrontation créative restera évidemment un moment unique où l’improvisation conserve toute sa place.

Leur projet de performance inclut des images, de la danse et du son qui provoquent un trouble sensible entre paysage extérieur et intérieur où réalité visible et projection se chevauchent, un univers où « tout est son et musique ».

Im zweiten Concert Résonance des Centre Dürrenmatt bilden die Videokünstlerin Luzia Hürzeler, die Perkussionistin Béatrice Graf und der Tänzer Rudi van der Merwe eine aussergewöhnliche Trioformation.

Durcheinandertal, Der Tunnel, Labyrinth – das literarische Werk von Friedrich Dürrenmatt sowie der Werkstattaufenthalt im Centre Dürrenmatt haben Luzia Hürzeler, Béatrice Graf und Rudi van der Merwe angeregt, Ordnungen zu hinterfragen. Begeistert vom neuen, interdisziplinären Konzept der diesjährigen Konzertreihe treten die Videokünstlerin, die Perkussionistin und der Tänzer erstmals in dieser Formation auf. In ihrer Performance geraten Innenraum und Aussenraum, Realität und Projektion, Vorgeformtes und Improvisiertes sowohl aneinander als auch ineinander und durcheinander. Nach der Erkenntnis „tout est son, tout est musique“ erspüren die Kunstschaffenden ihr eigenes Kunstmedium im jeweils fremden auf und stossen dabei auf gemeinsame Rhythmen; das wie und wo bleibt dem Moment überlassen.

Remarque: Entre une démarche artistique exigeante et une captation «souvenirs de vacances en super 8 ou directement youtubisables»la frontière est ténue. La jonction: quasi impossible. Ou sommes-nous? Aux confins de l'étude sociologique? S'agit-il d'observer la suissitude? NB: Swissitude n'est pas égal à Swissness. Cet anglissisme très en vogue en 2007 repris de partout y compris par notre vénérable fondation pour la culture PH fut déclaré non-mot de l'année. Il ne s'agit donc en aucun cas de vendre un paysage idyllique ou des machines outils performantes, même si les endroits de concerts-tournages- choisis par les principaux protagonistes je le rappelle- sont parfois idylliques. Suissitude, soit, mais sous quel angle et à quoi bon? N'y a t'il pas autant de perceptions que d'êtres vivants dans ce pays? Comment une unique captation plan fixe avec une caméra sony Z1 pourrait-elle à l'époque de l'avancée technologique et de la débauches de moyens et de supports rivaliser avec une production professionnelle digne de ce nom? Beaucoup de questions: peu de réponses.

Duo mit Lucien Dubuis

18 Août (BE) 17H Duo avec Lucien Dubuis (clarinette basse)

15 August 15 Uhr
Duo mit Reto Suhner

Hundwiler Hoehe

De très loin les gens de la région  observent à la jumelle le sommet de la Hunwiller Hoehe. Quand  le drapeau suisse est en berne, c’est que l’âme du lieu Marlies Schoch est à Locarno au Festival. Le reste de l’année elle est là-haut dans son auberge de montagne.  

Le retour de la grande dame